Key Biodiversity Areas

Diawling National Park (6643)
Mauritania, Africa

Site overview


KBA status: confirmed
Global KBA criteria: D1a
Year of last assessment: 2001
National site name: Diawling National Park
Central coordinates: Latitude: 16.2167, Longitude: -16.3833
System: marine, terrestrial
Elevation (m): 0 to 6
Area of KBA (km2): 168.97928
Protected area coverage (%): 84.38
KBA classification: Global
Legacy site: Yes

Site details


Site description: Le Parc National du Diawling est un établissement Public à caractère administratif, créé par décret N° 91- 005 en date du 14 janvier 1991. Sa création vise trois objectifs à savoir :  La restauration et conservation des valeurs écologiques antérieures du bas delta mauritanien ; Le développement des activités socio-écologiques génératrices de revenus compatibles avec la conservation des ressources naturelles, La coordination de toutes les activités pastorales et piscicoles menées sur son terroir dans une option de développement durable. Il se situe dans le bas delta du fleuve Sénégal en rive droite entre 16°35’00’’N, 16°20’00’’W et 16°05’00’’N et 16°30’00’’W. Il occupe une superficie d’environ 16 000 ha répartis en trois bassins (Diawling-Tichilitt, Bell et Gambar). Il a été classé Site Ramsar en 1994 pour l’importance de ses zones humides Depuis 2005, il est compris dans la réserve de Biosphère transfrontalière(RBT) du bas delta du fleuve Sénégal où il constitue une seule entité écologique transfrontalière avec les parcs nationaux du Djoudj, Langue de Barbarie et réserve de Gueumbeul situés au Sénégal. En Mauritanie, en plus du PND, cette RBT englobe des écosystèmes terrestres et aquatiques abritant une importante diversité biologique. Il s’agit de la deuxième RBT de l’Afrique de l’Ouest et de l’unique RBT terrestre et maritime au monde. La zone centrale ou zone de protection intégrale du Parc National est constituée de 3 bassins. Cette plaine est entrecoupée de marigots et cuvettes, temporairement en eau, avec trois principales lagunes qui constituent les principaux bassins du parc : le Diawling-Tichillit (8 000 ha), le Bell (4 500 ha), et le Gambar (4 500 ha) qui fait actuellement partie de la retenue de Diama. Les bassins du Diawling-Tichilitt et de Bell sont alimentés en eau par des ouvrages hydrauliques mis en place par l’OMVS pour restaurer d’anciennes plaines inondables et compenser les effets négatifs des aménagements hydrauliques destinés à bloquer la remontée de la langue salée et à favoriser la mise en valeur des terres agricoles situées en amont. Le Parc National du Diawling et sa zone périphérique constituent une seule entité écologique vaste de plus de 200 000 ha. A la différence de beaucoup d’aires protégées dont la vocation principale est de conserver des ressources naturelles existantes, le PND a été créé en vue de restaurer, par le contrôle et l’alimentation en eau des anciennes plaines inondables, les valeurs écologiques d’un écosystème complètement dégradé. Situated in the extreme south-west of the country, Diawling National Park lies on the border with Senegal at the mouth of the Senegal river. A buffer zone and a peripheral zone cover a further 40 000 ha, which includes both Aftout es Saheli (site MRU12) and Chout Boul (site MRU17). The park is contiguous with Djoudj National Park (IBA SN001) in Senegal, on the opposite bank of the river. The site includes a lagoon which is fed by brackish water from a tributary of the Senegal river, significant estuarine and intertidal areas, saline flats and a small area of mangroves, as well as dunes, alluvial plains and an interconnecting network of rivers lakes and ponds. The western border of the park is formed by dunes. Tree cover on the dunes includes Acacia tortilis, A. senegal, Euphorbia balsamifera and Balanites aegyptiaca, with a herbaceous cover of Cenchrus biflorus, Chloris prieurii and Schoenefeldia gracilis. Tree cover is more varied and abundant towards the inland edge of the dunes, with Borassus aethiopum, Acacia nilotica, A. seyal and Parkinsonia aculeata. There is little cover on the alluvial plains, but Tamarix senegalensis and Arthrocnemum glaucum occur on sandy knolls and Acacia nilotica beside creeks and pools. Herbaceous cover on the lower zones of the plain is dominated by halophytes, such as Salsola baryosma. The grass Sporobolus robustus is common in the most frequently flooded areas. Grasses are more important in less saline areas, with Echinochloa colona and Vetiveria nigritana in depressions and Schoenefeldia gracilis on higher ground).
Rationale for qualifying as KBA: This site qualifies as a Key Biodiversity Area of international significance that meets the thresholds for at least one criterion described in the Global Standard for the Identification of KBAs.
Additional biodiversity: Voir l'encadré et le tableau 2 pour les espèces clés. En janvier 1997, 8 000 Phoenicopterus minor ont été enregistrés (Measson 2000). La zone, en particulier lorsqu'elle est considérée conjointement avec le parc national du Djoudj (IBA SN001) au Sénégal, est extrêmement importante pour une grande diversité d'oiseaux d'eau. Une seule espèce du biome Sahara-Sindien (A02) a été répertoriée (voir tableau 2). Biodiversité non aviaire: le mammifère Trichechus senegalensis (VU) a été enregistré Les différentes données du dénombrement des oiseaux depuis 2006 Janvier (2006) 111123 Janvier (2007) 141809 Janvier (2008) 270431 Janvier (2009) 136368 Janvier (2010) 237755 Janvier (2011) 112426 Janvier (2012) 231117 Janvier (2013) 144140 Janvier (2014) 175601 Janvier (2015) 186426 Janvier (2016) 87169 Janvier (2017) 248846 Janvier (2018) 291642 Janvier (2019) 115647 Janvier (2020) 102963
Other site values: Etat. Oui c'est facile d'accéder au Site. il est sous tutelle du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable.
Delineation rationale: Type 2 marine IBA: non-breeding (coastal) congregations.

Habitats


Summary of habitats in KBA: habitats Artificial, terrestrial ,Grassland Rocky areas, Shrubland and Wetlands. Marin, Salines artificielles et plaines inondables Les populations locales pratiquent comme métier, l'agriculture, Maraichage, l'Artisanat et la Pèche.
Land use: agriculture | fisheries/aquaculture | nature conservation and research | tourism/recreation | water management
IUCN HabitatCoverage %Habitat detail
Shrubland11
Forest8
Wetlands(Inland)5
Grassland29
Rocky Areas(e.g., inland cliffs, mountain peaks)16
Artificial - Terrestrial29

Threats


Summary of threats to biodiversity at KBA: -Extension des superficies de ligneux envahissants (Prosopis juliflora et Tamarix senegalensis, avec une augmentation importante de leur biomasse) ; -Invasion du Typha domengensis qui est passé de 4.153 ha en 2005, à 4.822 ha en 2012 (soit une augmentation de 16% en sept ans, selon l’Etat des lieux du Typha, GRET, 2012) ; -Prolifération des populations de Phacochères qui occasionnent de plus en plus de dégâts sur les cultures des populations locales -Empiètement des riziculteurs sur les limites du PND du fait de l’absence d’une délimitation claire et visible ; -Projet d’une infrastructure portuaire multifonctionnelle et d’une route pour son accès, en limite du Parc ; -Détérioration rapide des digues et ouvrages, avec l’augmentation du trafic par la nouvelle piste desservant le Port, engendrant un accroissement d’une fréquentation anarchique, de la pollution sonore et de la poussière ; -Propagation menaçante des plantes aquatiques envahissantes (Typha domengensis, Pistia stratiotes, Ludwigia erecta, Azolla africana, Ceratophyllum demersum, Phragmites australis), depuis la mise en service du barrage de Diama en 1986 ; -Risque de surpâturage avec une fréquentation de plus en plus importante des troupeaux transhumants du nord, se surajoutant aux locaux, déjà nombreux -Disparition du Sporobolus à l’Ouest de Birette, que les femmes utilisent pour en faire de nappes traditionnelles ; -Baisse des effectifs d’oiseaux au cours des dernières années : 155.000 en 2006 à 93.000 en 2017, due à l’envahissement et à l’occupation des plans d’eau libre par la végétation aquatique au bassin de Bell. Until the early 1960s the lower delta of the Senegal river was an area of extraordinary biodiversity and ecological richness and a large population of nomadic herders and settled farmers and fishermen. However, following the construction of the Diama dam at the river mouth in 1986 and the Mantali dam in Mali in 1990, the delta has dramatically changed. The dams were to supply irrigation water for agriculture to the Senegal river valley as well as creating hydroelectric power and increasing the navigable distance of the river. A large number of problems have, however, ensued; irrigated crops have proved economically unviable, increasing soil salinity is a prevalent problem and the non-agricultural activities associated with the area have suffered. Thus, livestock have had less access to water and grazing, fish stocks have declined, woodlands have been lost and water-table recharge was hampered. There have also been numerous social and health problems. The Diama dam stops dry-season inundation of seawater upriver, and embankments were built to create a large freshwater lake to supply water for irrigation. At the time of construction the hydraulic infrastructure needed to preserve the biodiversity of the region was not in place and as a result the area was significantly adversely affected. In 1994, IUCN started a programme to rehabilitate the delta, working in collaboration with the management of Diawling National Park, created in 1991. Using local knowledge of the functioning of the estuary, the IUCN project has resulted in the rapid restoration of the hydrology of the area, with dramatic results. Fish stocks have recovered, pastures were restored, Sporobolus grass recolonized and local women have begun earning money from making it into mats. The harvesting of this plant has had to be controlled by the authorities to assure its regeneration. There is fear that too many herders will bring their animals to the delta and that grazing pressure could approach its limits. In 1997 an entrepreneur employing local fishermen set up an intensive shrimp fishery. The nets used are not the traditional grass meshes but fine-mesh nylon. This allows more shrimp to be caught, is thought to inhibit their migration and may result in over-fishing. The uncontrolled expansion of vegetable gardening poses another risk. Nom français, Nom scientifique, Statut de conservation IUCN, Liste AEWA, Effectif total, et %/Effect. Total 1 Sarcelle d'été Anas querquedula LC AEWA,CMS 20806 20% 2 Flamant rose Phoenicopterus ruber roseus LC AEWA,CMS 14220 14% 3 Pélican blanc Pelecanus onocrotalus LC AEWA,CMS 7426 7% 4 Grand cormoran Phalacrocorax carbo LC AEWA,CMS 6415 6% 5 Dendrocygne veuf LC AEWA,CMS 4905 5% 6 Flamant nain Phoenicopterus minor NT (Quasi menacé) AEWA,CMS 4351 4% 7 Bécasseau minute Calidris minuta LC AEWA,CMS 4211 4% 8 Canard souchet Anas clypeata LC AEWA,CMS 4137 4% 9 Goéland brun 3857 4% 10 Spatule blanche Platalea leucorodia LC AEWA,CMS 3724 4% 11 canard pilet Anas acuta NT (Quasi menacé) AEWA,CMS 2901 3% 12 Aigrette garzette LC AEWA,CMS 2461 2% 13 Sterne caugek LC AEWA,CMS 2165 2%
Threat level 1Threat level 2Threat level 3Timing
Natural system modificationsDams & water management/useLarge damsOngoing
Biological resource useFishing & harvesting aquatic resourcesUnintentional effects: large scale (species being assessed is not the target) [harvest]Ongoing
Agriculture & aquacultureAnnual & perennial non-timber cropsSmall-holder farmingOngoing

Additional information


References: Boubouth et al. (1999), De Naurois (1969), Hammerlynck et al. (1998, 1999), IUCN (1987), Kelleher et al. (1995), Messaoud et al. (1998), Parc National de Diawling (1996), Taylor (1993).